Découverte du Cirque du Cilaos

Le cirque de Cilaos, tout comme les autres, est un grand effondrement autour du cratère du Piton des Neiges. D’immenses réserves appelées « chambres magmatiques », se trouvaient à l’intérieur du cône, autour de la cheminée qui menait vers le cratère. Le jour où elles se sont vidées, lors d’une gigantesque éruption, il y a de cela au moins 300.000 ans, la structure du cône s’est fragilisée à cause du vide laissé à l’intérieur et de l’augmentation du poids à l’extérieur, et ainsi, des effondrements ont eu lieu. Cela a du être un spectacle phénoménal !

En route vers le cirque, de hautes falaises surplombent l'autoroute. Pour éviter des éboulis les réunionais on installés d'immenses filet de maille d'acier

Et à d'autres endroits un autres type de protection.

Voici le cirque vu de l'extérieur.

Ici on aperçoit grand Bernard ou piton fleur jaune à gauche, tête de chien au milieu et sur la droit gros morne.

J'aime bien cette photo qui montre ou l'ombre et la lumière se joignent

Ça c'est le tunnel Peter Both 3,4 m de large, 3,8 m de haut et 170 m de long.

Voici le rocher Peter Both, on le nomme ainsi car le 6 mars 1615, à l’approche de l’île Maurice, les deux vaisseaux commandés par l’Amiral hollandais (d’origine anglaise) Pieter Both, le Banta, navire amiral, et le Provincien, sont pris par un cyclone et le Banta sombre corps et biens. Les rescapés de cette catastrophe qui ont pu gagner la plage, prennent pour repère, pour reconnaître l’endroit où leur bateau a sombré, une montagne à laquelle ils donnent le nom de Pieter Both en hommage à leur commandant. Bien des années plus tard, des marins qui connaissaient fort bien l’île Maurice, faisant escale à Bourbon, sont allés du côté de Cilaos. Ils ont été surpris d’y trouver une montagne qui ressemble en tout point à leur Pieter Both mauricien, et tout naturellement, ils l’ont baptisée de ce nom.

Le piton jaune qui veille sur l'îlet à Corde, petit village perdu dans le cirque de Cilaos. Ce village devrait son nom au fait que les esclaves marrons qui s'y cachaient ne pouvaient accéder à ce plateau que par des cordes jetées depuis le haut des remparts. Seule une route étroite à flanc de montagne permet de relier la ville de Cilaos, à onze kilomètres de là.

On aperçoit îlet à Corde vu de Cilaos au pied de piton fleur jaune avant l'arrivée des nuages...

Maintenant les nuages sont arrivés. Ils se collent sur les crêtes des massifs entourant le cirque l'entourant d'un col de nuages.

Petite fermette de lîlet à Corde. Il est à noter que tout est planté et récolté à la main ici, le maïs, les arachides, les raisins pour le vin et la récolte la plus importante les lentilles de Cilaos dont la renommées n'est plus à faire à 12 euro le kilo.

Une autre fermette au milieu d'un champs de maïs, on aperçoit la ville de Cilaos au loin.

Le petit terrain de foot (soccer) de l'îlet à Corde.

La petite ligne blanchâtre sur le flanc de montagne, c'est la route de l'îlet à Corde ver Cilaos!!! Pas très rassurant non.

Ça c'est une photo de l'accotement. Pas besoin d'interdire l'accès qui se termine environ 1 km plus bas à 60 cm de la route que l'on utilise!!!

Pour monter à flanc de montagne il faut faire des tonnes de virages. Pour se rendre à Cilaos, il y en a 422 comme ceux-là.

Un gros plan sur tête de chien, on peut distinguer le museau, les yeux et la tête du chien. On voit même la forme d'un oreille dans le flanc de montagne.

Voici une belle vue de la ville de Cilaos. Cilaos ça veut dire le pays d’où l’on ne revient pas. Plus poétiquement, le pays que l’on ne quitte pas. Au début se sont les esclaves Malgaches, marrons, en fuites qui allèrent se réfugier à cet endroit. Évadés de chez leurs maîtres, les marrons profitèrent de la difficulté d'accès du site pour y vivre en toute liberté et en pleine nature.

C'est vers 1830 qu'un anglais à fait la découverte de sources d'eau chaude durant une partie de chasse. C'est à partir de ce moment que l'intérêt du cirque à attiré l'attention.

En 1835 de petits villages prenaient formes autour de ces source d'eau chaude reconnues pour leurs bienfaits thérapeutiques. Les français et anglais installés ont tôt fait de remarque la présence des marrons et les chasseurs d'esclaves se mirent à leurs trousses.

Voici le "mur" du piton des neiges. L'origine de son nom provient du fait que culminant à 3071 m la rosé forme un frimât blanc sur son sommet.

C'est tellement beau la nature. Lorsqu'on est sur place c'est incroyable...

Voici à quoi ressemble le fond du cirque, c'est la rivière St-Éthienne qui y prend naissance et qui va mourir dans l'océan Indien.

Amateur de sensation forte, il y a de quoi s'amuser.

On aperçoit ici l'ampleur de la descente qui est trois fois plus haute que cela environ 900 m, de quoi vérifier ses noeuds avant d'amorcer la descente...

Photo prise su point le plus reculé du cirque du Cilaos en direction de l'océan. On aperçoit la ville de St-Pierre dans le "V" formé par les montagnes.

Petit lac sur le plateau de la ville de Cilaos. Pour les amateur de pêche, du Tilapia.

L'église de Cilaos, église de Notre-Dames-des-Neiges. Début de la construction , 13 juin 1937.

Il y a même un cinéma dans ce coin isolé, seulement une route d'accès construit en 1931, qui passe dans le lit de la rivière St-Étienne. Lorsqu'il y a trop de pluie la route est fermé.

Le petit resto ou nous avons fait la pause du midi.

Rue en face du restaurent. Puis après c'est le retour à l'hôtel...

À la prochaine